COLAS en de geometrische diamantvorm
Gerecht EU 9 maart 2012, zaak T-172/10 (Colas tegen OHIM/García-Teresa Gárate)
Gemeenschapsmerkenrecht. In de oppositieprocedure komt de aanvrager van het beeldmerk BASE-SEAL de houdster van diverse nationale en een internationale beeldmerkregistratie met het woordelement COLAS tegen. De afdeling wijst oppositie af en het beroep wordt verworpen. Het aangevoerde middel: er is geen verwarringsgevaar.
Het Gerecht EU oordeelt dat de kamer van beroep foutief heeft geconcludeerd dat er een zekere mate van visuele overeenstemming is, zonder te spreken over de conceptuele en auditieve vergelijking van de merken. Weliswaar is er bij vergelijking van de tekens sprake van een afwijking op het visuele punt, maar het betreft in beide gevallen dezelfde geometrische diamantvorm. Het Gerecht EU vernietigt de beslissing van de kamer van beroep gedeeltelijk en veroordeelt het OHIM in de kosten.
60 Néanmoins, lesdites marques en cause ont un élément de similitude, à savoir leur forme géométrique. En effet, même si la marque demandée ne constitue pas un losange à proprement parler, le public pertinent, qu’il soit composé du grand public ou de professionnels faisant preuve d’une attention élevée, associera la forme géométrique de la marque demandée à un losange.
61 Ainsi, pour le public pertinent la comparaison entre l’impression d’ensemble produite par la marque demandée et celle produite par les marques purement figuratives antérieures révélera une similarité, certes faible, entre lesdites marques eu égard à leur forme géométrique.
63 Au vu de l’existence d’un certain degré de similitude sur le plan visuel et sans qu’il soit besoin de se prononcer sur la comparaison conceptuelle et phonétique des marques en cause, il doit être conclu que c’est à tort que la chambre de recours a estimé, aux points 8 et 21 de la décision attaquée, que les marques en cause ne présentaient aucune similitude. En effet, selon la jurisprudence rappelée aux points 32, 43 et 44 ci-dessus, dès lors qu’il existait une similitude, fût-elle faible, sur l’un des plans entre les marques en conflit, la chambre de recours était tenue de procéder à l’appréciation globale du risque de confusion entre celles-ci (voir, en ce sens, arrêt Golden Eagle et Golden Eagle Deluxe, point 54 supra, point 74).