Le public polonaise
Gerecht EU 22 mei 2012, zaak T-110/11 (Asa tegen OHMI/Merck)
Gemeenschapsmerkenrecht. In de oppositieprocedure komt aanvrager van het woordmerk FEMIFERAL de houdster van de Poolse woord- en beeldmerken FEMINATAL tegen (beiden voor medische (voedings)producten). De oppositieafdeling wijst de oppositie af, in beroep wordt deze beslissing vernietigd en wordt de merkaanvraag volledig afgewezen. Middel: er is geen verwarringsgevaar omdat er het onderscheidend voorvoegsel "femi" niet wordt erkend, en dat er sprake is van een onjuiste beoordeling van de bijzonderheden van het Poolse publiek en de beginselen van de Poolse taal.
Het Gerecht EU verwerpt het beroep. De Poolse eindconsument en de Poolse taal zijn onbekend met het voorvoegsel "femi", vergelijkbare woorden zijn direct anders en er is aldus geen conceptuele vergelijking mogelijk.
39 En l’espèce, il y a lieu de constater, à l’instar de la chambre de recours, qu’aucun des éléments composant les signes en cause, à savoir l’élément commun « femi » ou les éléments différents « natal » et « feral », n’a de signification en langue polonaise. L’utilisation du préfixe « femi » dans les mots tels que « feministka », « feministyczna » ou « feminizm » ne saurait être suffisante pour que le consommateur moyen puisse attribuer une signification aux éléments verbaux constituant les marques en cause. Par conséquent, le consommateur polonais moyen ne sera pas en mesure d’identifier dans les signes en cause des mots familiers.
40 C’est donc à juste titre que la chambre de recours a estimé qu’aucune comparaison conceptuelle n’était possible en ce qui concerne le consommateur final.
49 Il y a lieu de constater que c’est à tort que la requérante se réfère, de manière isolée, à l’élément verbal « femi ». En effet, les éléments verbaux pertinents des marques en conflit sont, d’une part, « feminatal » et, d’autre part, « femiferal ». De même, il y a lieu de rappeler, ainsi qu’il a été constaté au point 39 ci‑dessus, que les éléments verbaux constituant les marques en cause n’ont pas de signification en langue polonaise. En l’espèce, il ne serait dès lors pas possible de constater que l’élément verbal « femi » composant les marques en cause possède un faible caractère distinctif.