Met twee hoornen
Gerecht EU 22 september 2011, zaak T-174/10 (Ara AG tegen OHIM/Allrounder SARL)
In't kort: Merkenrecht. Oppositieprocedure in het gemeenschapsmerkenrecht. Op grond van beeldmerk A met twee hoornen en nationaal woordmerk A wordt internationale aanvrage voor een gemeenschapsmerk geweigerd. Er is sprake van een relatieve weigeringsgrond: geen verwarringsgevaar. Oppositie geweigerd.
Gemeenschapsmerk – Beroep ingesteld door de houder van het woordmerk „A”, voor waren van de klassen 18 en 25, strekkende tot vernietiging van beslissing R 481/20091 van de eerste kamer van beroep van het Bureau voor harmonisatie binnen de interne markt (BHIM) van 26 januari 2010, waarbij is verworpen het beroep tegen de beslissing van de oppositieafdeling houdende afwijzing van de oppositie van verzoekster tegen de aanvraag voor inschrijving van het beeldmerk dat bestaat in de afbeelding van de letter A met twee hoornen, voor waren van de klassen 18 en 25.
38 Par conséquent, dans la mesure où les signes en conflit présentent des différences importantes et où la marque antérieure n’est pourvue que d’un caractère distinctif faible, c’est à juste titre que la chambre de recours a conclu à une absence de risque de confusion entre les marques en conflit, nonobstant la circonstance que les produits en cause sont en partie identiques et en partie similaires.
39 Cette conclusion n’est pas infirmée par l’argumentation de la requérante tirée de ce que les juridictions allemandes auraient conclu à l’existence d’un risque de confusion dans des circonstances analogues. En effet, si la jurisprudence des juridictions des États membres peut être prise en considération, la légalité des décisions des chambres de recours s’apprécie uniquement sur la base du règlement n° 207/2009 [voir, en ce sens, arrêt du Tribunal du 8 septembre 2010, Icebreaker/OHMI – Gilmar (ICEBREAKER), T‑112/09, non publié au Recueil, point 51, et la jurisprudence citée].
40 Il en est de même de la référence par la requérante à des décisions des chambres de recours ayant conclu à l’existence d’un risque confusion entre la marque antérieure et certaines marques constituées par la représentation de la lettre « a » .
41 Il suffit, à cet égard, de relever que les décisions que les chambres de recours de l’OHMI sont amenées à prendre, en vertu du règlement n° 207/2009, relèvent de l’exercice d’une compétence liée et non pas d’un pouvoir discrétionnaire. Dès lors, la légalité desdites décisions doit être appréciée uniquement sur le fondement de ce règlement et non sur la base d’une pratique décisionnelle antérieure à celles-ci (arrêts de la Cour du 15 septembre 2005, BioID/OHMI, C‑37/03 P, Rec. p. I‑7975, point 47, et du 12 janvier 2006, Deutsche SiSi-Werke/OHMI, C‑173/04 P, Rec. p. I‑551, point 48).